Nous souhaitons attirer votre attention sur un problème qui touche de plus en plus de personnes durant la période hivernale : la dépression saisonnière.
Les Troubles Affectifs Saisonniers (TAS), connus sous le nom de dépression saisonnière, sont dus à un manque de luminosité naturelle. La dépression débute, le plus souvent, lors des changements de saisons au moment où les heures d’ensoleillement diminuent au changement de saison, lorsque les heures d’ensoleillements diminuent (particulièrement en automne et en hiver) pour ne s’estomper que lorsque la saison est terminée.
Les symptômes dus à ce changement sont, le plus souvent, la diminution d’énergie, la perte d’intérêt, l’isolement et la diminution de la libido. Cependant, d’autres symptômes peuvent apparaître, selon les personnes, comme l’augmentation de l’appétit ou l’hypersomnie.
Le meilleur moyen de lutter contre la dépression saisonnière est la luminothérapie.
C’est à la fin du 19ème siècle qu’est apparu, pour la première fois, l’usage de la luminothérapie. Son effet remarquable sur la stimulation du système immunitaire et la lutte aux infections déboucha sur l’attribution, en 1903, du Prix Nobel de Médecine au médecin danois Niels Ryberg Finsen, le premier à avoir utiliser la radiation lumineuse comme traitement. En France, la technique s’est popularisée dans les années 1920. Ce n’est qu’en 1984 que l’utilisation de la luminothérapie en psychiatrie clinique fit sa première apparition pour soigner la dépression saisonnière. En 2005, les collèges et associations professionnels de psychiatrie ont reconnu, officiellement, la luminothérapie comme un traitement efficace contre la dépression saisonnière et les troubles du sommeil.
La luminothérapie consiste en un spectre lumineux solaire mais sans infrarouges et ultraviolets, qui peuvent s’avérer dangereux pour la peau et les yeux.
La température de couleur se mesure en Kelvin et elle est, dans la plupart des cas, de 4 000 Kelvin.
L’unité de calcul de la lumière est le Lux. La règlementation veut qu’une bonne lampe de luminothérapie (pour que l’effet soit le plus positif possible) se doit d’avoir un éclairage de 10 000 lux.
Une séance idéale doit être de 20 à 30 minutes, le matin, avec une lampe à distance de 50 centimètres et un éclairage de 10 000 lux.
La dépression saisonnière entraîne un dérèglement du métabolisme de la mélatonine (l’hormone du sommeil). A cause de cela, les personnes souffrant de ce mal se retrouvent avec un taux de la mélatonine élevé durant le jour. Cela explique, en grande partie, la fatigue continue durant cette période.
La stimulation des cellules de la rétine, le matin, par l’utilisation de la luminothérapie, permet de transformer la sécrétion de la mélatonine par l’épiphyse (la glande pinéale).
Le fait d’utiliser la luminothérapie permet, également, de modifier l’horloge biologique, déréglée durant la dépression saisonnière, en « reprogrammant » la sécrétion normale de la mélatonine la nuit durant le sommeil.
Tout d’abord, comme nous l’avons dit, une bonne lampe de luminothérapie se doit d’avoir une puissance d’éclairage de 10 000 lux pour que son efficacité soit reconnue. Toute autre lampe avec une puissance d’éclairage inférieure ne vous permettra pas d’obtenir le résultat souhaité.
Il existe différentes formes de lampes et différents modèles (avec ou sans variateur d’intensité, fixable sur un mur, petite et peu encombrante, …), c’est pourquoi nous vous proposons une sélection de nos modèles les plus demandés et les plus adaptés aux différents besoins.
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